Burn out traduit de l’anglais, veut dire « brûlé, consumé».
Lors de mes séances avec des personnes diagnostiquées médicalement en « Burn out » les points communs reviennent régulièrement :
La plupart du temps la personne à traversé une dépression (connue ou à son insu) et souvent mal ou pas soignée du tout. Le pourquoi de ce déni de dépression vient souvent du fait que la période de dépression s’est étalée sur plusieurs années et une sorte d’adaptation à cet état à été mis en place dans la vie de la personne.
Le schéma classique de comportement des personnes atteintes d’un burn out est, le besoin de contrôler quasi tous les aspects de sa vie et de son quotidien. Contrôler ne veut pas dire nécessairement un tyran envers les autres, car le profil rencontré montre plutôt le tyran envers Soi.
Le besoin de contrôler tous les aspects vient de la croyance racine (ou programme hérité) « je ne peux pas (ou plus) me rassurer (me protéger) par moi-même, donc mon mode opératoire sera d’anticiper tout ce qui est possible de prévoir avec le mental en tous plans ». Un véritable « mécanisme » automatique de divers comportements en chaine, s’est installé peu à peu dans la vie, et est appliqué systématiquement pour toutes les relations (tant privée que professionnelle).
J’anticipe donc j’ai besoin de gérer et de contrôler…
Cela devient vite énergivore au quotidien, et peut prendre des années avant d’arriver à la phase critique : plus du tout d’énergie disponible pour assurer le contrôle.
Dans l’approche VITA, et en séance, le sentiment actuel de la personne et de son état physique n’est pas le reflet d’un problème mais les conséquences. Donc la vision au-delà des apparences d’une personne en épuisement physique, permet de voir la racine : une personne hyperactive en mode robot depuis trop longtemps.