N’en déplaise à ces thérapeutes ne jurant que par leur analyses et autre tests « QI »  psychologiques, il est, pour ma part très  « réducteur » de classer voire de diagnostiquer ces enfants comme « différents », « spéciaux » ou « zèbres ». Des parents m’ont rapporté récemment un enfant diagnostiqué ( et donc étiqueté) comme étant « HP »… et ce n’est pourtant pas une maladie ou un dysfonctionnement. Surtout qu’après l’étiquetage il ne se passe rien…

Cette nouvelle « particularité » des enfants de cette génération est tout sauf une maladie…Depuis  2004, j’ai reçu des centaines d’enfants en consultation (le plus jeune n’avait que 5 jours) et c’est sans compter les mamans enceintes venant pour elle-même et leur grossesse.

Voici quelques pistes qui devraient vous mettre sur la voie…
A tous les parents rencontrés jusqu’à présent, je leur fais part de ceci : 9 enfants sur 10 que je reçois fonctionne comme un « haut-parleur », c’est-à-dire qu’il exprime « tout haut » ce que nous, en tant que parent ou adulte (car il peut s’agir également de l’enseignant), ne nous permettons pas d’exprimer comme comportement et émotions. Après autant d’années de consultation et observation, je pense arriver au constat que c’est presque 9,9 enfants sur 10…
Le fait de « transmettre » d’une certaine manière nos états émotionnels à nos enfants ne doit pas être source de culpabilité mais plutôt à observer comme indicateur et clé possible de nos propres problèmes d’adultes. Il ne faut pas prendre cela comme une règle stricte ni une loi mais bien comme une chance de trouver enfin un fil conducteur vers la ou les solutions.En plus de cela, nos petits « haut-parleur sur pattes » ont ce potentiel d’expression et de communication assez « nouveau » en regard de la théorie traditionnelle du développement psychologique de l’enfant.

Si l’on ne s’en tient qu’à l’observation du comportement et que l’on en tire les conclusions suivant les modèles comportementaux repris dans les principes de l’évolution de l’enfant, et que le suivi se fait via la voie du mental-psychologique (par exemple : on explique à l’enfant les conséquences de ses actes… en espérant que celui-ci change d’attitude ou prenne conscience), on arrive souvent à un « cul-de-sac », car on observera peu ou pas  d’évolution de la situation problématique de départ.

Cela est dû, « tout simplement » au fait que ces enfants vont exprimer (et de manière très sincère) un mal être, grâce aux attitudes connues (agressivité, tristesse, nervosité, distraction, fatigue, renfermement sur soi, hyperactivité,…), mais ces dernières n’étant pourtant pas en lien avec une problématique leur appartenant directement!
Et de fait, voici un des nombreux exemples de cas observés par le parent, l’enseignant ou le psychologue, qui sont des comportements « paradoxaux » :

« L’enfant a une grande capacité de débrouillardise (le parent atteste que l’enfant est capable de faire beaucoup de choses seul en résolution de problèmes de la vie quotidienne ou à l’école) et pourtant, ce dernier est constamment en stress de se retrouver seul pour faire des activités, il doit tout le temps être accompagné. »

Plus clair … et moins « fourre-tout » : les LIHD !

 » Nous sommes comme tout le monde mais nous percevons le monde plus intensément… »

Les Lignes d’Intelligence Hyper Développées (LIHD) sont les termes que j’utilise désormais depuis ces 6 dernières années pour identifier les particularités spéciales de ces enfants et adultes, le mot « HP » devenant selon moi trop globaliste et « fourre-tout ».

Tout le monde possède ces Lignes d’Intelligence (LI) et celles-ci se développent en fonction de plusieurs critères :

  • le niveau de conscience
  • le système de croyance
  • le plan de conscience
  • le vécu
  • l’hérédité (tant comportementale que génétique)

Il existe énormément de LI différentes chez chaque personne, par exemple :

  • LI émotionnelle
  • LI relationnelle
  • LI des sens (ouïe, olfaction, toucher, etc.)
  • LI avec la nature (plantes et animaux)
  • LI avec les couleurs
  • LI créatrice (créativité)
  • LI spirituelle
  • LI avec le corps (le corps devient un outil d’intégration de l’information à travers le mouvement, mais aussi un outil exutoire pour libérer le stress excessif =>souvent on retrouve cette particularité chez les hyperactifs)
  • etc.

Ce que j’observe chez ces enfants et adultes, c’est que ces LI sont développées de manière extraordinaire et dès le plus jeune âge. Beaucoup de bébés à l’heure actuelle naissent avec leurs LIHD…
Mon rôle auprès de ces personnes et enfants, c’est de permettre de prendre conscience de leurs LIHD, de s’en servir et surtout de trouver un moyen d’adapter leur mode de fonctionnement naturel dans le système de vie actuel qui lui, n’est pas encore tout à fait prêt à les recevoir !